La chapelle Notre-Dame de la Joie, ti ar Werc’hez er Joa en breton, a été construite à la fin du 15ème siècle, elle est de style gothique flamboyant. Le calvaire date de 1588. La chapelle et le calvaire sont classés au titre des Monuments historiques depuis 1916.
La chapelle Notre-Dame de la Joie se situe entre les phares de Saint-Pierre et le port de Saint-Guénolé.
Elle est l’une des rares chapelles à être construite en front de mer. Son culte est voué à la protection des
marins et à une pêche fructueuse. Elle occuperait un ancien site païen consacré à Vénus.
Elle est de plan rectangulaire longé par un étroit appentis côté nord. La charpente, en chêne, est en forme de coque de bateau retournée. À cette époque, les marins construisaient les églises et les chapelles. La façade, tournée vers la mer, n’a pas d’ouverture ; elle est surmontée d’un clocher entre deux tourelles d’escalier.
À l’intérieur, l’autel est joliment ouvragé. Un retable encadre le vitrail principal, il date de 1756 et a été
réalisé par Jean Le Bosser. La chapelle abrite les statues de Saint Méen, Saint Côme et Saint Damien, la Vierge, deux anges adorateurs et un crucifix. Les poutres et les sablières sont sculptées, parmi elles : un pêcheur ramenant des poissons dans son filet, une sirène tenant un peigne et un miroir, une tête de monstre… Des ex-voto, maquettes de bateaux, sont suspendus aux poutres transversales, en signe de remerciement à la Vierge. En janvier 1924, un raz-de-marée a inondé le site.
Le calvaire date de 1588, il est construit en granit local et en Kersanton. Il est classé au titre des Monuments historiques en 1916 en même temps que la chapelle. Il a été entièrement restauré en 2020.
