Pardon de la Madeleine
Célébration religieuse organisée par l’ensemble paroissial.
L’histoire de la chapelle
Construite du 12ème au 16ème siècles sur le site d’une ancienne léproserie, elle est d’abord placée sous le vocable de saint Étienne (une fontaine située à 700 mètres de la chapelle en direction du nord-ouest porte encore son nom), avant d’être dédiée à sainte Marie-Madeleine, protectrice des lépreux, à l’occasion de son agrandissement au XVIe siècle. On peut lire sur un mur de la partie ouest, qui correspond à la chapelle initiale, la date de 1416. La fontaine située face à l’entrée de la chapelle est dédiée à Saint Pustoch, et est réputée guérir les maladies de peau, notamment l’eczéma. Cette chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 juillet 1956.
Les vitraux contemporains
Jean Bazaine découvre Saint-Guénolé en octobre 1936. Vers 1950, il y installe un atelier. Il réside là six mois par an, jusqu’à sa mort en 2001. Il entreprend le dessin des vitraux de la chapelle lors de sa réfection ; ils sont inaugurés le 26 juillet 1981, en présence de Jack Lang, ministre de la culture. Bazaine a fait le choix de la non figuration, pour accorder plus d’importance aux différentes palettes chromatiques utilisées (le jaune doré pour le Christ, le violet mystique pour Marie de Magdala).